Mailing-Archiv Internet und interkulturelles Lernen
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DFJW mail-d: Ferienkalender - Carte de sejour news - SchulWeb en francais - sentiment d'amitie

DFJW Mailing-Liste "Internet und (interkulturelles) Lernen"

___Fundstellen___
Dienstag, 27. Mai 2003

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    * KALENDER DER SCHULFERIEN
    * Keine CARTE DE SEJOUR mehr für EU-BuergerInnen
    * Link zum SchulWeb - en français
    * Un véritable sentiment d'amitié

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+++ Der KALENDER DER SCHULFERIEN für das ganze Jahr in den verschiedenen
Bundesländern. Nützlich um eine Klassenfahrt, einen Schüleraustausch
oder einfach eine private Reise zu organisieren :
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http://www.schulferien-termine.de/

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+++ Keine CARTE DE SEJOUR mehr für EU-BuergerInnen!

Die franzoesische Regierung hat einen Gesetzentwurf zur Novellierung des Auslaenderrechts eingebracht. Dabei werden Nicht-EU-Leute verschaerft behandelt, aber fuer Deutsche, Oesterreicher und andere EU-Mitglieder gibt es Verbesserungen. Siehe mehr unter
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http://www.botschaft-frankreich.de/ffbbactu.htm?aktuelle.php3

Darin ist ein bemerkenswerter Satz enthalten: Fuer EU-Mitglieder wird es dann keine Aufenthaltsgenehmigung mehr geben.
Dies bedeutet in der Praxis die Abschaffung der Carte de Sejour für EU-Buerger, bzw. für Deutsche die in Frankreich leben oder arbeiten. Und es bedeutet, dass Deutsche, nach
Inkrafttreten dieses Gesetzentwurfes (Verabschiedung von der Nationalversammlung Mitte Juni), in Frankreich leben oder arbeiten koennen, ohne vorher eine Carte de Séjour oder ein anderes Formular der Aufenthaltsgenehmigung zu beantragen.
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http://www.botschaft-frankreich.de/ffbbactu.htm?aktuelle.php3

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+++ Link zum SchulWeb - en français
von Ulrike Schorle schorle@educat.hu-berlin.de

Wir moechten Sie darauf hinweisen, dass wir seit kurzem das neu gestaltete
SchulWeb in einer ueberarbeiteten franzoesischen Version ins Netz
gestellt haben.

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http://www.schulweb.de/fr/deutschland/index.html

Wir freuen uns auf Ihr Feedback!

MfG
Ulrike Schorle

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+++ Un véritable sentiment d'amitié
Les Allemands font une grande confiance à la France
(Article du Professeur Elisabeth Noelle, paru dans le quotidien
"Frankfurter Allgemeine Zeitung" (FAZ) le 14 mai 2003)

L'Allemagne et la France - sont-elles vues comme un axe ? Ou n'en est-on
pas plutôt encore à l'ancienne inimitié héréditaire dont on parle depuis
des siècles ? Deux sondages de l'Institut Allensbach commandés par la FAZ
et réalisés en mars/avril et avril/mai 2003 fournissent une réponse
claire. Le rapport des Allemands à la France s'est transformé de manière
spectaculaire après la Seconde guerre mondiale. Ce n'est pas un état
d'esprit changeant, cela ressemble plutôt, au contraire, à un processus
que l'on pourrait comparer à un glissement géologique.
Lorsqu'on leur pose la question "quels sont les pays que vous trouvez
particulièrement sympathiques ?", les Allemands citent d'abord ceux
auxquels ils sont liés par la langue et la culture, la Suisse et
l'Autriche. Mais dès la troisième place on trouve la France, puis, à une
distance certaine, l'Italie et l'Espagne. La Grande-Bretagne n'occupe que
la neuvième place, à égalité avec la Hongrie.
Cette répartition des sympathies se reflète aussi dans le jugement porté
sur les dirigeants politiques francais et britanniques. 45 % des Allemands
déclarent avoir une bonne opinion de Jacques Chirac, seuls 10 % expriment
une opinion négative au sujet du Président francais, les autres ne se
prononcent pas. Il en va tout autrement de l'image de Tony Blair: seuls 17
% ont une bonne opinion de lui, 43 % n'en ont pas. Comme le président
américain George W. Bush, il fait donc majoritairement l'objet d'un rejet
de la part des Allemands.
Il faut certainement attribuer en partie ces réactions aux querelles à
propos de la guerre en Irak entre l'Allemagne et la France d'un côté, la
Grande-Bretagne et les Etats-Unis de l'autre, mais la prise de distance
des Allemands vis-à-vis de l'Angleterre ne date pas d'hier. Pourquoi ?
Pour mieux le comprendre à travers l'entretien démoscopique, il faut
imaginer une histoire. " Je voudrais vous raconter une histoire ",
expliquait le sondeur dans le cadre d'un entretien oral, donc personnel. "
Des personnes de différents pays se rencontrent sur un même lieu de
vacances. Un soir, un Français, un Italien, un Allemand et un Anglais sont
confortablement assis autour d'un verre. On parle de tout et de rien. L'un
des quatre était particulièrement arrogant. A votre avis, duquel
pouvait-il s'agir ? ", termine-t-il. Une majorité relative des Allemands,
36 %, répondent de manière convaincue : " C'était sûrement l'Anglais ! "
Une autre version de l'histoire s'achève sur " L'un des quatre se vante
beaucoup et ne cesse d'exposer tout ce qu'il a et tout ce qu'il peut
s'offrir. Lequel des quatre supposez-vous donc être ce vantard ? " A 52 %,
les Allemands pensent ici qu'il s'agit de l'Allemand.
Et le Français ? Il les rejettent tous dans l'ombre par sa fierté
nationale (47 %). La grande fierté nationale des Francais ne vexe pas les
Allemands. Après tout ce qui s'est produit sous le IIIème Reich et s'est
révélé après 1945, les Allemands rejettent la fierté. Je pense à un
événement à la télévision avec l'ancien Président fédéral Karl Carstens.
Le présentateur de l'émission était Johannes Gross. J'ai demandé à
Carstens s'il était fier de sa fonction, fier d'être Président fédéral.
Carstens s'en est clairement défendu. Je lui ai rétorqué qu'il confondait
orgueil et fierté. Celui qui est fier de ses enfants et petits-enfants,
est aussi fier de sa profession, fier de sa maison, fier de sa ville
natale, fier des beaux paysages allemands que lui, Karl Carstens, avait
fait découvrir aux Allemands à travers ses longues randonnées du temps de
son mandat. Carstens répondit presque effrayé qu'il ne dirait plus jamais
qu'il n'était pas fier de sa fonction.
Les beaux paysages ö nous en revenons à la France. L'une des questions
posées était : " Voici sur cette liste quelques caractéristiques que l'on
peut appliquer à une nation, à un pays : en pensant à la France, désignez
toutes celles qui lui correspondent selon vous. " Vingt réponses étaient
proposées. Cinq d'entre elles ont paru particulièrement justes aux
Allemands : " de beaux paysages " (89 %), " un pays avec une grande
conscience nationale " (77 %), " un pays de grande tradition " (72 %), "
une haute culture " (58 %), " un pays où il fait bon vivre " (56 %), "des
gens polis et charmants " (47 %). Ensuite, la succession s'interrompt et
l'on trouve, avec un large écart, citée par 30 % des sondés : " une
démocratie qui fonctionne bien ".
On pourrait presque qualifier de tendre le profil qui se dessine à travers
ces six premiers choix. Mais, quelle que soit la question posée, on ne
trouve pas la moindre fausse note entre les Allemands et les Français. A
la question " Voyez-vous plutôt les Français comme nos amis ou plutôt
comme nos rivaux ? ", 64 % des Allemands interrogés en mars et avril 2003
répondent : " Plutôt comme nos amis. Ils ne sont que 9 % à déclarer : "
Plutôt comme nos rivaux ".
Tout pourrait être si harmonieux s'il n'y avait ce conflit entre la France
et les Etats-Unis. Depuis la fin de la guerre en Irak, le chancelier
Schröder doit conserver une certaine distance vis-à-vis de Jacques Chirac,
et préserver le rôle de puissance protectrice que jouent pour l'Allemagne
les Etats-Unis afin de ne pas trop souvent se laisser enfermer dans un axe
France-Allemagne, voire dans un axe Russie-Allemagne-France. Gerhard
Schröder a déclaré avec raison, lors de la célébration du centième
anniversaire de la Chambre de Commerce américaine en Allemagne : " Une
amitié et une coopération franco-allemande étroites sont aussi
indispensables pour l'Europe commune que le partenariat transatlantique.
Personne ne doit chercher à placer l'Allemagne devant un choix absurde
entre son amitié envers la France et son amitié envers les Etats-Unis. "
Cette phrase était certainement destinée en priorité à limiter les dég'ts
sur le plan diplomatique, mais elle rend aussi compte d'un état d'esprit
fondamental des Allemands, constant depuis des décennies. Même dans les
années 1960, à l'apogée du débat entre " Gaullistes " et " Atlantistes "
et alors qu'un choix en faveur de l'un ou l'autre des deux partenaires
semblait inévitable, la population n'y était pas prête.
La rapide et profonde suppression de la méfiance entre les Allemands et
les Français dans les années 1950 et 1960 doit probablement être
considérée comme l'une des plus grandes réalisations politiques du 20ème
siècle. A la question " pensez-vous que la France a désormais la bonne
volonté de coopérer avec nous ? ", 12 % des Allemands répondaient " oui "
en juin 1953. Dans les années qui suivirent, la proportion de ceux qui
croyaient en la bonne volonté de la France est montée en flèche. En 1963,
41 % des sondés déclaraient qu'ils pensaient que la France avait la bonne
volonté de coopérer avec l'Allemagne de l'Ouest.
Aujourd'hui, l'opinion de nombreux Allemands au sujet de la France ne
s'appuie plus seulement sur des considérations politiques, mais elle est
aussi marquée par une grande confiance et un attachement personnel. A la
question " pensez-vous que l'Allemagne peut faire confiance à la France
lorsque la question se pose, ou ne le pensez-vous pas ? ", 62 % des
Allemands répondent que l'Allemagne peut faire confiance à la France.
Seuls 38 % le disent des Etats-Unis et 25 % de la GrandeöBretagne. 37 %
des Allemands affirment que la France leur est personnellement " très
proche ". Ils ne sont que 16 % à le dire de la Grande-Bretagne et 14 % de
l'Amérique. Et si on leur demande de choisir entre un séjour de quelques
années en Angleterre ou en France, une nette majorité, de 52 % contre 26
%, tranche pour la France, si l'on excepte toutefois la jeune génération
des moins de 30 ans, qui se sent probablement plus proche de la langue, de
la culture, et surtout probablement de la musique anglaise que les
générations antérieures.
A la question " De manière générale ö aimez-vous réellement les Français
ou ne les aimez-vous pas particulièrement ? ", 54 % des Allemands
répondent "Je les aime ". Et lorsqu'on leur demande " pensez-vous que les
Français aiment les Allemands ou ne le pensez-vous pas ? ", seuls 30 %
répondent qu'ils pensent que les Français aiment les Allemands.
Les différends occasionnels sur l'Europe ou les essais nucléaires français
dans les années 1990 n'ont pas porté durablement atteinte à l'inclination
des Allemands envers la France. De l'ancienne inimitié héréditaire il
semble, du moins du côté allemand, ne rien être resté.
Une autre question était : " quel est le partenaire le plus important pour
l'Allemagne ? La France, pour renforcer l'Europe, ou les Etats-Unis comme
seuls garants de la sécurité ? ". Et les réponses de confirmer : c'est la
France qui, pour 49 % des sondés, est le partenaire le plus important. Ils
ne sont que 17 % à accorder la préséance aux Etats-Unis. La guerre du
Golfe a laissé des traces profondes parmi la population allemande. Il y
aura du travail pour restaurer, entre Allemands et Américains, une
relation qui a longtemps été un lien presque familier.

(Source: la liste de diffusion Europe@amb-allemagne.fr)


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